Bovins, Uruguay

Les palmeraies uruguayennes sont caractéristiques du Nord et de l’Est du pays. L’Uruguay compte environ 70 000 hectares de plaines à palmier localisées principalement dans le département de Rocha où les sols sont sablonneux. A l’Est domine l’espèce Butia capital. Celle-ci couvre une superficie de 68 000 hectares, jusqu’à l’Etat de Rio Grande do Sul dans le sud du Brésil. C’est un palmier peu exigeant quant à la nature du sol. Ses fruits sont consommés par les populations locales. Aujourd’hui, cette espèce est menacée d’extinction à cause de l’élevage et de l’agriculture. Il ne reste presque plus que des individus adultes. Les vents forts propres à ces zones littorales favorisent l’extension des feux ce qui, conjugué à la présence de vaches et de moutons, qui broutent les jeunes pousses, empêche le développement des plantes. Peu d'arbres sont détruits directement par l’homme mais l’élevage bovin et ovin, qui représente l’activité économique la plus importante de l’Uruguay, affecte les cycles de régénération naturelle de l’écosystème. Pour assurer la conservation à long terme de l’espèce et de son écosystème menacé, il faut protéger de vastes territoires.